Koshi government formation complicates after Congress members’ revolt

Changement de cap dans la formation de l’administration dans la Province de Koshi

Dans la Province de Koshi au Népal, des changements importants se profilent dans la formation de l’administration du gouvernement. Un certain nombre de législateurs du Congrès népalais se sont rebelés contre la décision officielle de leur partis qui consistait à soutenir la candidature d’Indra Bahadur Angbo, membre de l’assemblée CPN (Centre maoïste), au poste de chef du gouvernement.

Division au sein du Congrès Népalais

Huit des 29 membres de l’assemblée provinciale du Congrès se sont ralliés autour d’une proposition alternative : nommer Kedar Karki, de leur propre parti, à la position convoitée. Cette proposition remet en cause la décision officielle de la direction centrale, qui a décidé lors d’une réunion de la coalition au pouvoir plus tôt cette semaine de soutenir Angbo dans la course au poste de chef du gouvernement.

Développements politiques récents

Le CPN-UML, le plus grand parti de l’assemblée provinciale de Koshi, a promis son soutien à la candidature de Karki. Angbo, de son côté, a présenté sa revendication au chef provincial Parshuram Khapung en tant que leader de l’Alliance dirigée par le Congrès et membre de l’assemblée du Centre maoïste. Karki, quant à lui, de la faction Shekhar Koirala du parti du Congrès, a également présenté sa revendication pour le poste de chef du gouvernement, avec le soutien de l’UML.

Problèmes de Majorité

Il est important de noter que sur les 93 membres de l’assemblée provinciale, le Congrès en compte 29 et le Centre maoïste 13, conservant un soutien de 40 sièges députés avec l’inclusion de l’orateur adjoint. Le soutien de 47 législateurs est nécessaire pour former un gouvernement majoritaire.

Prochaine étape

Le chef de la Province Khapung a invité les membres provinciaux à présenter leurs revendications pour le poste de chef du gouvernement et à former un gouvernement dans la province. Khapung leur a demandé de se présenter avec suffisamment de voix pour obtenir la confiance de l’assemblée et de revendiquer la position de chef du gouvernement avant 17 heures vendredi, conformément à l’article 168(5) de la constitution.

Que se passera-t-il à présent ?

Il est vital d’obtenir un vote de confiance dans les 30 jours après la nomination d’un chef du gouvernement conformément à l’article 168(5) de la constitution, dans le cas contraire, la province se dirigera vers des élections à mi-mandat. L’assemblée a épuisé toutes les autres options pour nommer un chef du gouvernement depuis l’élection de l’année dernière.