Le Népal refuse de trancher lors du vote d’une résolution à l’Assemblée Générale des Nations Unies
Le Népal a choisi de s’abstenir lors du vote d’une résolution lancée par l’Assemblée générale de l’ONU, proposant une « trêve humanitaire durable et soutenue » dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Une proposition largement soutenue par les États membres de l’ONU
Cette résolution, proposée par la Jordanie et soutenue par plus de 45 États membres, a été approuvée par 120 voix contre 14, tandis que 45 nations ont préféré s’abstenir.
Demande de trêve et de soutien aux civils
Le texte réclame une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue » entre les forces israéliennes et les militants du Hamas à Gaza. Il exige également une « fourniture continue, suffisante et sans entrave » de biens et services de sauvetage pour les civils bloqués dans l’enclave. Cette exigence est d’autant plus importante que les rapports suggèrent que les opérations terrestres israéliennes se sont étendues et que les bombardements ont été intensifiés.
Un amendement canadien rejeté
Un amendement proposé par le Canada, demandant une condamnation explicite du Hamas, et soutenu par plus de 35 États membres, dont les États-Unis, n’a pas réussi à obtenir les deux tiers des votes pour être adopté. L’amendement a reçu 88 votes favorables, 55 votes contre, et 23 abstentions.
Différentes positions des pays de l’Asie du Sud
L’Inde et le Bhoutan ont soutenu la résolution. En revanche, le Bangladesh, le Pakistan, le Sri Lanka et les Maldives se sont prononcés contre, tandis que le Népal a choisi de s’abstenir. Les pays ont avancé divers arguments pour ou contre l’amendement, explicitant leurs positions sur la résolution adoptée.
Une situation critique pour les civils
Plus tôt dans la journée, plusieurs gouvernements ont évoqué l’impact de la crise sur les civils et souligné l’importance cruciale de permettre enfin l’afflux d’aide dans l’enclave. En effet, les stocks de nourriture, d’eau et de carburant ont atteint des niveaux dangereusement bas.