Nepal Medical Association announces a halt to hospital services



Le népalais en France: tension dans la communauté médicale

La Nepal Medical Association, l’organisme représentatif des médecins et dentistes népalais, annonce une cessation de toutes les activités dans les hôpitaux du pays ce dimanche, à l’exception des soins d’urgence. Ce mouvement de protestation est une réaction aux attaques subies par des médecins à Hetauda.

Vers une grève générale des services de santé

Cette décision radicale a été prise suite à l’incapacité du gouvernement à punir les responsables des attaques. Plus tôt dans la semaine, l’association avait donné un ultimatum de 72 heures au gouvernement, exigeant des mesures contre les personnes impliquées dans l’agression.

Selon une déclaration signée par le président de la NMA, le Dr Anil Bikram Karki, et le secrétaire général, le Dr Sanjeeb Tiwari, « tous les services, à l’exception des soins d’urgence dans tous les établissements de santé gouvernementaux, hôpitaux, facultés de médecine, hôpitaux privés et cliniques à travers le pays seront complètement fermés dimanche ».

Des demandes claires pour garantir la sécurité

L’association réclame une enquête approfondie sur l’incident et la condamnation des coupables en vertu de la loi sur la sécurité des travailleurs de la santé et des organisations de santé.

De plus, la NMA réclame que le gouvernement déploie des forces de sécurité dans les établissements de santé à travers le pays, afin de garantir un environnement sans peur pour la prestation des services.

Contexte d’une situation tendue

Un groupe désordonné a fait irruption dans l’hôpital Sancho à Hetauda-1 et a frappé les médecins de service, le Dr Prashanta Bidari et le Dr Bikash Thapa, mercredi dernier, en réaction à la mort d’un patient de la dengue il y a un mois.

À cause de ces actes de protestation, tous les services de santé à Hetauda sont perturbés depuis quelques jours. Samedi, les travailleurs de la santé de Hetauda Sub-Metropolitan City ont manifesté devant l’Assemblée provinciale de Bagmati à Makawanpur. Ils réclament des mesures sévères contre les agresseurs des médecins et une protection pour les travailleurs de la santé.