Interdiction de TikTok au Népal, décision non définitive
Le Premier ministre népalais, Pushpa Kamal Dahal, a déclaré que l’interdiction du réseau social TikTok n’était pas une conclusion absolue. Il a indiqué cette position lors d’une rencontre avec des rédacteurs en chef à Singhadurbar.
Les facteurs derrière l’interdiction
Pushpa Kamal Dahal a révélé que l’une des principales raisons de cette interdiction était les pressions intenses de ses partenaires de coalition, en particulier du président du Congrès népalais, Sher Bahadur Deuba, et du président du CPN-UML, KP Sharma Oli.
Réaction publique et régulation envisagée
Suite à la réaction populaire à cette interdiction, Pushpa Kamal Dahal a exprimé sa volonté d’envisager la régulation de TikTok, comme c’est le cas pour d’autres plateformes de médias sociaux. Il a évoqué la possibilité de réguler l’application par le biais des directives sur le fonctionnement des réseaux sociaux datées de 2023, actuellement en cours de finalisation par le gouvernement.
Motifs de l’interdiction
Le 13 Novembre, le gouvernement a pris la décision d’interdire cette application de médias sociaux, soulignant ses effets négatifs sur l’harmonie sociale. Cette décision a été prise peu de temps après que le gouvernement ait introduit la « Directive sur l’Opération des Réseaux Sociaux 2023 ».
Critiques de l’interdiction de TikTok
Bien que la liberté d’expression soit un droit fondamental, une grande partie de la société a critiqué TikTok pour son encouragement de discours de haine, selon le gouvernement. Suite à cette interdiction, les opinions sont divisées. Pas moins de 30 organisations luttant pour la liberté d’expression ont rapidement publié une déclaration commune, affirmant que la décision du gouvernement viole l’Article 17 (2 a) et l’Article 19 de la Constitution, ainsi que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte International relatif aux Droits Civiques et Politiques, entre autres lois.
Appel pour une régulation plutôt qu’une interdiction
Les défenseurs de la liberté d’expression et même certains dirigeants des partis au pouvoir ont déclaré que la plateforme devrait être mieux régulée plutôt qu’interdite de manière absolue.