Un accord conclu pour mettre fin aux protestations des médecins
Samedi dernier, le gouvernement et les médecins protestataires ont atteint un accord de six points visant à mettre fin aux manifestations suite à de récentes agressions contre les professionnels de la santé. Ce compromis a marqué la fin des protestations qui duraient depuis cinq jours.
Détails de l’accord atteint
Ce consensus a été atteint lors de discussions effectuées au Ministère de l’Intérieur, en présence du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Narayan Kaji Shrestha. L’accord stipule que le gouvernement et les médecins manifestants travailleront ensemble pour mettre en œuvre efficacement la loi sur la Sécurité des Travailleurs de la Santé et des Organisations de Santé de 2010. Suite à cela, le gouvernement a promis de poursuivre en justice les personnes impliquées dans les attaques contre les médecins et le personnel soignant en se référant à cette loi.
De nouvelles mesures de sécurité pour les professionnels de la santé
Le gouvernement s’est engagé à fournir de manière fiable des dispositifs de sécurité pour les médecins et les établissements de santé, incluant l’Hôpital Manipal de Pokhara. Il a également exprimé son engagement à modifier la loi pour intégrer la demande des médecins demandant une peine d’emprisonnement de plus de trois ans contre les agresseurs. Conformément à l’accord, le ministère de la Santé et de la Population lancera le processus de modifications des dispositions légales existantes d’ici une semaine.
La cause des manifestations
Les médecins de tout le pays avaient protesté pendant ces cinq jours, fermant tous les services de santé, à l’exception des soins d’urgence, pour protester contre les attaques sur des médecins à l’Hôpital Manipal à Pokhara et dans d’autres institutions de santé. Un patient, Sukamaya Dura, âgé de 57 ans, est décédé lors de son traitement à l’hôpital basé à Pokhara lundi. Suite à l’incident, les proches du local de Lamjung ont physiquement agressé les médecins et le personnel médical.
Etat de l’enquête policière
Les coupables de l’agression ne sont pas encore identifiés, mais la police a arrêté un certain Binaya Gurung pour complément d’enquête. Plus tôt, le 17 septembre, l’Association médicale du Népal avait suspendu les services dans tous les hôpitaux du pays, à l’exception des soins d’urgence, en signe de protestation contre les attaques sur les médecins à Hetauda.