Accord entre la Fédération des Enseignants du Népal et le gouvernement: Les manifestations à Kathmandu sont reportées
Récemment, la Fédération des Enseignants du Népal a mis fin à son mouvement de protestation centré sur Kathmandu grâce à un accord en six points conclu avec le gouvernement. Cette fédération, qui est le corps élu regroupant divers syndicats d’enseignants, a décidé de suspendre ses protestations suite à l’engagement écrit du gouvernement de prendre en compte leurs revendications en modifiant le projet de loi scolaire.
Un accord pour répondre aux revendications des enseignants
Les préoccupations des enseignants contestataires seront incluses dans la loi scolaire, suite à une procédure régulière respectant la suprématie du Parlement, a déclaré à la presse Rekha Sharma, ministre de la Communication et de la Technologie de l’Information, également porte-parole du gouvernement. Les modifications pourront être apportées une fois terminée la discussion théorique au sein de la chambre basse.
Un retour à la normale dans les écoles
Après l’accord, les enseignants ont repris le travail et le programme de protestation a été interrompu. Ainsi, l’enseignement dans les écoles a repris depuis dimanche. Le mouvement de protestation avait perturbé le déroulement des cours dans environ 29 000 écoles publiques, privant plus de cinq millions d’enfants d’éducation.
Des enseignants sous contrat toujours mécontents
Malgré cet accord, l’association des enseignants sous quota de secours, composée d’individus employés sur une base contractuelle pour pallier le manque d’enseignants dans les écoles communautaires, a refusé de le respecter et a annoncé qu’elle maintiendrait sa contestation.
Les revendications des enseignants sous quota de secours
Les enseignants sous quota de secours, dont le nombre avoisine les 40 000, réclament soit la possibilité pour tous de participer aux concours internes pour obtenir un poste permanent, soit la possibilité de continuer à enseigner jusqu’à leur âge de retraite de 60 ans.
Mise en place d’un comité d’experts
Un des points de l’accord prévoit la mise en place d’un comité d’experts, incluant des représentants de la fédération, pour étudier la question de l’intégration des enseignants et de la promotion périodique. Aucun enseignant ne pourra être transféré sans l’accord du directeur de l’établissement, alors que le transfert de ce dernier nécessitera l’accord du comité de gestion de l’école.
Promesses du gouvernement en matière de droits syndicaux
Grâce à cet accord, le gouvernement s’est engagé à protéger les droits syndicaux des enseignants et à mettre en place des normes pour l’embauche, le salaire minimum, la sécurité sociale et l’enregistrement des enseignants des écoles privées.