Un travailleur népalais luttant pour obtenir son salaire
Gyan Bahadur Tamang, né à Sindhuli, travaille depuis juin sur le chantier de construction de l’hôpital en cours de construction à Beni. Il attend toujours que l’entrepreneur lui verse son salaire. Sur les vingt travailleurs initialement présents, seulement trois ont persisté, les autres ayant quitté le projet faute de paiement.
Un chantier de construction abandonné
Malgré une pénurie matérielle sur le chantier, Tamang et ses collègues attendent que l’entrepreneur vienne dédommager leur dur labeur. Avec l’ancien bâtiment de l’hôpital détruit et le nouveau en construction, le personnel médical est obligé d’opérer dans des salles provisoires à proximité.
Un hôpital qui tarde à être construit
Malgré un délai de construction initialement fixé pour décembre 2019, le nouveau bâtiment de l’hôpital n’est toujours pas achevé après trois ans et demi de retard. Le bâtiment de l’hôpital, qui devait compter 50 lits et s’étaler sur 5300 mètres carrés, est resté inachevé.
Les sous-traitants abandonnent le projet suite à un retard de paiement
Le ralentissement du paiement par les autorités du gouvernement a provoqué une interruption des travaux par les entrepreneurs. Rafina Construction, un des partenaires les plus petits des entrepreneurs, a envoyé des ouvriers sur le site en juin, mais ceux-ci ont refusé de travailler en raison du non-paiement de leur salaire.
La frustration de la population locale
En réaction à l’apathie des autorités et des entrepreneurs, les habitants de Myagdi ont protesté contre le retard pris dans la construction de l’hôpital. Les ouvriers ont été encouragés à déposer une plainte pour obtenir le versement de leur salaire par les entrepreneurs.
Le nouvel hôpital : un service crucial pour la population locale
Si elle avait été achevée, la nouvelle structure hospitalière aurait été la plus moderne de la région, disposant d’équipements de pointe comme des scanners informatisés et des ventilateurs. Néanmoins, en l’état actuel, l’hôpital ne peut offrir que quelques services mineurs, et doit orienter les patients vers d’autres établissements pour certains soins.
Des accusations envers la FCAN
Bel Bahadur Katuwal, président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie népalaises de Myagdi, accuse la FCAN de connivence avec les entrepreneurs et d’inaction dans ce dossier.