Méprise médicale dangereuse : un appel à la vigilance
Il y a quelques semaines, un garçon de cinq ans originaire de Katmandou a avalé du lévothyroxine sodique, un médicament pour l’hypothyroïdie, que sa mère utilisait pour son propre traitement. L’enfant a été transporté en urgence à un hôpital voisin lorsqu’il a commencé à avoir de la fièvre et à vomir.
Le risque d’intoxication en zone rurale
Dans un village isolé de Jumla, une adolescente de 15 ans a consommé quatre comprimés de paracétamol de 500 mg dans un accès de colère. Ses parents l’ont emmenée en urgence à la station de santé la plus proche.
L’espoir grâce à un numéro d’urgence
Les médecins de ces deux centres de santé ont appelé le numéro d’urgence du Centre d’Information sur les Poisons mis en place par l’Hôpital universitaire de Tribhuvan au 01 4502011, demandant de l’aide pour traiter les surdoses de lévothyroxine et de paracétamol.
Un soutien salvateur dans les situations critiques
Les professionnels de la santé de ces établissements ont reçu les conseils du Dr Rakesh Ghimire, le responsable de ce centre, qui leur a indiqué l’antidote à utiliser si nécessaire. Après avoir été admis et placés sous observation médicale, les deux patients ont pu être libérés une fois qu’ils se sont remis de leur intoxication.
Ces incidents font partie des 40 cas d’intoxication par surdosage médicamenteux ou tentative de suicide par ingestion de médicaments et pesticides traités par le centre au cours des trois derniers mois. Le centre a officiellement ouvert ses portes jeudi dernier.
Le rôle crucial du centre
Le Dr Dinesh Kafley, directeur de l’hôpital, a souligné l’importance de ce centre dans l’accompagnement des professionnels de la santé à travers le pays face à des cas d’intoxication.
Le centre arme les médecins avec les données et informations les plus récentes sur les antidotes à utiliser pour traiter les intoxications.
Confrontation au suicide au Népal
Les études montrent que l’ingestion de pesticides est la deuxième cause principale de suicide après la pendaison au Népal.
La consultation rapide, un facteur clé de guérison
Les médecins affirment que la plupart des patients se rétablissent si on les amène à l’hôpital à temps, car ils connaissent l’antidote approprié pour chaque poison potentiel.
Soutien financier pour les familles des patients
Les experts affirment que demander de l’aide aide financièrement les proches des patients, car ils n’ont pas à se précipiter pour transporter les cas bénins aux grands hôpitaux en ambulance.
Aide précieuse du TOXBASE
Les responsables du centre ont déclaré qu’ils s’appuieraient également sur le TOXBASE, une base de données conçue pour répondre aux besoins de gestion de première ligne des intoxications.