Supreme Court issues show cause notice over presidential pardon to gangster Regal




Procès de Yog Raj Dhakal : La Cour suprême du Népal demande des réponses

Les autorités népalaises priées de justifier la libération du gangster Yog Raj Dhakal

Jeudi dernier, la Cour suprême a exigé que les défenseurs, y compris le Bureau du Président, fournissent une réponse écrite sous sept jours pour expliquer la raison de la libération du gangster Yog Raj Dhakal, connu sous le nom de Regal.

Un appel à la justice pour la famille d’une victime

Les décisions ont été prises suite à une requête de Bharati Manandhar, la veuve de Chetan Manandhar de Banke. Le juge Manoj Kumar Sharma a délivré une citation à comparaître aux défenseurs et a pris la décision de garantir la sécurité de la famille de la victime. Manandhar a porté l’affaire devant la cour suprême en exigeant que le pardon présidentiel de Regal, reconnu coupable du meurtre de son mari, soit annulé.

Les parties impliquées dans l’affaire

Fait partie des défenseurs dans cette affaire le Bureau du Président, le Bureau du Premier ministre et du Conseil des ministres, le Ministère de l’Intérieur et l’Administration du district de Banke, entre autres.

Une grève de la faim pour attirer l’attention

Manandhar a également entamé une grève de la faim à Maitighar à Katmandou mercredi dernier.

Le condamné à perpétuité libéré et pardonné

Chetan a été assassiné par un gang dirigé par Regal dans un hôtel de Nepalgunj le 13 juillet 2015. Le juge de la Cour du district de Banke, Bishnu Subedi, a rendu son verdict le 24 avril 2018, déclarant Regal instigateur du meurtre et l’a condamné à une peine de prison à vie assortie de la saisie de ses biens.

Le 19 septembre, le président Ramchandra Paudel a gracié 670 condamnés, dont Regal, sur recommandation du gouvernement, à l’occasion de la Journée de la Constitution. Au Népal, il est coutumier de gracier les détenus et les condamnés à l’occasion des grandes fêtes nationales, sur recommandation du Cabinet. Bien que ces décisions aient souvent fait l’objet de controverses par le passé.